History of The New Brunswick Federation of Music Festivals

Starting in 1967, there were discussions among local festival organizers and music teachers about establishing a provincial federation. In 1967, the NB Centennial Committee purchased a Centennial Rose Bowl Trophy. It was given to the NB Competitive Festival in Saint John to safeguard until such time as there was an annual Provincial Finals in NB. Due to lack of
funds, fatigue of volunteers after the centennial celebrations, and some floundering local festivals, it was five years before the NB Federation of Music Festivals was formed and the first NB Provincial Music Festival Finals was held. The real catalyst for the forming of the federation was a decision by the national group, the Federation of Canadian Music Festivals, not to allow local festivals to send competitors to the National Music Festival. Although controversial, in 1971 the FCMF reorganized to only allow Provincial Festival memberships, rather than individual festival memberships. This meant the pressure was on to form a provincial body.

Organizational meetings of local festival representatives and music teachers were held, beginning in December 1971. The new organization, calling itself the New Brunswick Federation of Music Festivals, met May 8, 1972, the day before the first Provincial Finals in Saint John. Five of the seven competitors (one in each offered discipline of voice, piano, strings, woodwind and brass) were recommended to the National Music Festival held in Toronto, in September. There, New Brunswick won a second place in voice, and a tie for third in piano.

October 14, 1972 is considered the first annual meeting of the federation, although it was the fourth meeting of the organizers. A slate of officers was elected to replace the interim executive, with Father Maurice LeBlanc as president, and Hectorine Lauzier as secretary. By the third annual meeting (1974), a constitution had been agreed upon and procedure for incorporation would be completed. In the early years the New Brunswick government had representatives from the Department of Education and Department of Youth on the Board of Directors and involved in decision-making.

By 1975 a sixth class for Chamber Ensemble and a taped choral competition had been added to the National Music Festival, with New Brunswick following suite.

From the outset, some guiding principles were established. It was agreed that the Provincial Music Festival Finals should be held in a different community of the province each year. The federation would seek to communicate in, and promote both official languages. It was agreed that the Provincial Music Festival, and advancement to the National Music Festival, be accessible to all New Brunswick musicians. This established an early pattern of the federation covering expenses of competitors. Throughout the years the number of affiliated festivals in province has fluctuated. In all, about thirty festivals have functioned in the province at one time or another. Some floundered and were reorganized a number of years later; others lapsed into nonexistence.

The NB government was a financial contributor to the federation and provincial music festival from the beginning. In 1987, NBFMF began receiving a lump sum of $10,000 from the government with a portion to be distributed to local festivals at 75 cents per entry, and the remainder to go towards the operational budget of the federation. The same funding formula has continued for the last 20 years. At the time NBFMF was only required to pay 6 cents per entry to FCMF as the Canadian Imperial Bank of Commerce was a major sponsor. When the CIBC withdrew as a sponsor in the mid -1990s, affiliation fees rose sharply to 20 cents, then 35 cents, and now 70 cents per entry. Although the NB government has been a consistent contributor, the grant monies have not kept pace with the rising costs of fulfilling our mandate.

The new millennium stimulated discussions for possible changes in the organizational structure. Over three years the idea of adding a junior level of competition to involve more local festivals, and provide a service to the province’s younger music students, was researched. In 2003 the first junior level of competition was held. Two years later, as a result of feedback from local festivals and teachers, we restructured again to provide a junior, intermediate, and senior level of competition in all seven disciplines being offered at the national level (classical guitar having been added to the previous six). This new format has been well received and there has been significant growth in the number of local festivals represented, and the number of competitors participating in the Provincial Music Festival Finals. The format of the choral competition being done by recording has remained unchanged, although several new classes were added at the national and provincial levels in 2006 and 2007.

Over the years, NBFMF has maintained ties with the national organization, the Federation of Canadian Music Festivals, by sending delegates to the Annual General Meeting, having board members serve on the National executive, and by hosting the National Music Festival in 1985, 1996, and 2007.

Information gleaned from Festivals: A History of Competitive Music Festivals in New Brunswick 1935 – 2007, by Gail Carleton

Historique de la Fédération des festivals de musique du Nouveau-Brunswick

C’est en 1967 que les organisateurs des festivals locaux et les professeurs de musique commencèrent à discuter de la possibilité d’établir une fédération provinciale. En 1967, le comité centenaire du Nouveau-Brunswick faisait l’achat d’un trophée « Rose Bowl » centenaire. En attendant le moment où auraient lieu des finales provinciales annuelles au Nouveau-Brunswick et afin de le préserver, il fut remis au Festival compétitif du Nouveau-Brunswick de St-Jean. En raison du manque de financement, de la fatigue des bénévoles suite aux célébrations du centenaire et de quelques festivals dont les retombées furent moins importantes que prévues, cinq ans passèrent avant que la Fédération des festivals de musique du NouveauBrunswick ne voit le jour et que les premières finales du Festival de musique provincial du Nouveau-Brunswick aient lieu. Le catalyseur réel qui mena à la formation de la fédération fut la décision du regroupement national, la Fédération canadienne des festivals de musique, de ne plus laisser les festivals locaux envoyer des concurrents au Festival de musique national. En dépit de la controverse, la FCFM modifia son fonctionnement en 1971 et le festival national n’accepta dorénavant plus que les candidatures issues des festivals provinciaux, et non les candidatures individuelles. Il devenait donc nécessaire de former un organisme provincial.

Des rencontres organisationnelles entre les représentants des festivals de musique locaux et les professeurs de musique eurent lieu dès décembre 1971. La première rencontre du nouvel organisme, que l'on baptisa Fédération des festivals de musique du Nouveau-Brunswick, eut lieu le 8 mai 1972, soit la journée qui précédait les premières finales provinciales à St-Jean. Cinq des sept concurrents (un pour chacune des catégories présentées : voix, piano, cordes, vent et cuivre) furent recommandés au Festival national de musique qui avait lieu à Toronto, en septembre. Le Nouveau-Brunswick remporta une deuxième place en chant et partagea la troisième place en piano.

On considère le 14 octobre 1972 comme étant la date de la première rencontre annuelle de la fédération, bien qu’il s’agissait alors de la quatrième rencontre des organisateurs. Un groupe d’officiers, dont faisaient partie le père Maurice LeBlanc (président) et Hectorine Lauzier (secrétaire), fut choisi pour remplacer le comité exécutif intérimaire. Lors de la troisième rencontre annuelle (1974), on s'entendit sur le contenu de la constitution et l’on put procéder à la finalisation de l'incorporation. Au cours des premières années, des représentants du Département de l’éducation et du Département de la jeunesse du gouvernement néo-brunswickois furent impliqués dans le comité de direction et dans le processus décisionnel.

En 1975, les catégories d’orchestre de chambre et de compétition enregistrée pour chœurs s’ajoutaient au Festival national de musique, ce que fit aussi le Nouveau-Brunswick.

On établit dès le début des principes de base. On s’entendit sur le fait que les finales du Festival de musique provincial prendraient place dans une ville différente de la province chaque année. La fédération chercherait à communiquer et à faire sa promotion dans les deux langues officielles. On s’entendit sur le fait que tous les musiciens du Nouveau-Brunswick seraient admissibles au Festival de musique provincial, et à une participation au Festival de musique national. C’est ainsi qu’on établit rapidement que la fédération couvrirait les dépenses des concurrents.

Au fil des ans, le nombre de festivals locaux affiliés fluctua. Au total, environ trente festivals furent actifs dans la province, à un moment ou un autre. Certains connurent des difficultés et furent restructurés quelques années plus tard, d'autres cessèrent tout simplement d'exister.

Dès le départ, le gouvernement du Nouveau-Brunswick fut un partenaire financier de la fédération et du festival de musique provincial. En 1987, le gouvernement offrit une subvention de 10 000 $ à la FFMNB dont une portion devait être remise aux festivals locaux, soit 75 sous par inscription, et la différence devait servir à couvrir le budget opérationnel de la fédération. Ce mode de financement est demeuré le même au cours des 20 dernières années. Au départ, la FFMNB ne devait payer que 6 sous par inscription à la FCFM, puisque la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) était un commanditaire majeur.Quand la CIBC retira son appui au milieu des années 1990, les frais d’affiliation connurent une soudaine augmentation de 20 sous, puis de 35 sous, qui sont aujourd'hui de 70 sous par inscription. Bien que le gouvernement néo-brunswickois soit resté un commanditaire fidèle, le montant des subventions n’a toutefois pas suivi l'augmentation des coûts afférents au mandat de la fédération.

Avec l’arrivée du nouveau millénaire, des discussions furent entamées sur les changements qu’il était possible d’apporter à la structure organisationnelle. Pendant trois ans, on étudia l’idée d’ajouter un niveau junior à la compétition pour que les festivals plus locaux puissent s’impliquer, et ainsi fournir un service aux jeunes élèves en musique de la province. C’est en 2003 que prirent place les premières finales de niveau junior. Deux ans plus tard, suite aux commentaires reçus de la part des festivals locaux et des professeurs de musique, on restructura à nouveau la compétition, pour finalement présenter des niveaux junior,intermédiaire et senior dans chacune des sept disciplines offertes au niveau national (la guitare classique ayant été ajoutée aux six catégories précédentes). L’accueil réservé à ce nouveau format fut favorable et le nombre de festivals locaux représentés auprès de la fédération et le nombre de concurrents participant aux finales du Festival de musique provincial connurent une croissance significative. Le format de la compétition pour chœurs, sous forme d'enregistrement, n'a pas changé, bien qu’en 2006 et 2007, plusieurs nouvelles catégories aient été ajoutées aux niveaux provincial et national.

Au fil des ans, la FFMNB a entretenu sa relation avec l'organisme national, la Fédération canadienne des festivals de musique en envoyant des délégués à l'Assemblée générale annuelle, en ayant certains de ses membres qui siègent sur le comité national et, en 1985, 1996 et 2007, en étant l’hôte du Festival de musique national.

Information obtenue auprès des Festivals : « A History of Competitive Music Festivals in New Brunswick 1935 – 2007 », par Gail Carleton